A la Plaine des Cafres, le coup de gel du 13 juillet a eu raison d’une vingtaine de chauffe-eau solaires. Résultat : les familles ont été privées d’eau chaude pendant plusieurs jours, le temps nécessaire aux réparations. Certains éleveurs se baignent encore à l’eau froide, faute d’intervention de la part de la société en charge de ces installations écologiques.
Dans le village de la Grande Ferme - à proximité de Bourg Murat - une vingtaine de chauffe-eau solaires n'ont pas supporté le coup de gel du 13 juillet dernier. En plein hiver austral, les températures ont littéralement chuté et le gel a eu raison des canalisations de nombreux chauffe-eau solaires. Pour les familles, les conséquences des conditions météorologiques sont particulièrement difficiles à vivre puisque sans eau chaude, nombreux sont ceux qui ont été contraints d'adopter les bonnes vieilles méthodes, à savoir : chauffer des marmites d'eau pour pouvoir se laver.
Pour la famille Bègue - éleveurs de bovins -, la situation est insoutenable : "cela fait trois semaines que nous n'avons plus d'eau chaude. La résistance électrique de notre chauffe-eau solaire est tombée en panne après les réparations nécessaires aux canalisations qui ont gelé et la société ne veut pas prendre en charge ces nouveaux dégâts. C'est la quatrième fois que notre chauffe-eau solaire tombe en panne" .
Le couple Bègue a tenté à plusieurs reprises de contacter la société qui leur a vendu le chauffe-eau solaire mais depuis plusieurs jours, ils n'obtiennent plus aucune réponse. "On en peut plus" déplore le couple Bègue qui chaque jour doit faire face à ce désagrément. "Avec le froid, on n'a pas d'autre solution que de faire chauffe l'eau au gaz" explique cet éleveur, âgé de plus de 60 ans. Le ras-le-bol de cette famille apparaît compréhensible car pour l'heure, leur quotidien est particulièrement difficile.
Une chose est sure : le coup de froid qui soufflé sur la plaine des Cafres n'est pas passé inaperçu au regard des dégâts enregistrés pour les familles.