Inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco depuis hier, le Maloya se vend particulièrement bien sur le département et ce, depuis belle lurette. Ces dernières années, les nouvelles tendances modernes du Maloya rencontrent également un franc succès. Pour les disquaires réunionnais, la musique Péi se vend bien malgré la crise et les téléchargements.
Pour le Maloya, tout roule : sur le département, cette musique Péi se vend bien et les artistes sont connus aux quatre coins de l’île.
Daniel Waro, Baster, Ousanousava... Les artistes créateurs de musique traditionnelle font salles combles et avec l’inscription du Maloya au patrimoine immatériel de l’Unesco, la musique Péi devrait traverser les frontières.
"Le maloya malgache traditionnel revient très fort. A titre d’exemple, le groupe Lindigo marche très bien. Les nouvelles formes de maloya moderne sont également très appréciées" explique un disquaire de Saint Denis.
Davy Sicard a été sacré révélation de l’année avec le trophée Caraïbes et Alex a quant à lui décroché le Prix Sacem avec son Rap Maloya.
Les ventes confirment cette nouvelle tendance pour le maloya moderne mais une chose est sûre, le maloya traditionnelle reste incontournable sur le département.
Bien que le Maloya soit encore peu connu au-delà des frontières - contrairement à la musique antillaise (zouk)-, son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco devrait changer la donne.