Linfo.re vous propose de répondre à la question et d’exprimer votre opinion. Le Ministre de la culture se trouve au coeur d’une polémique. On lui reproche de faire l’apologie du tourisme sexuel. Dans un de ses livres, il avoue avoir eu des rapports payants avec "des garçons attrayants et immédiatement disponibles". L’intéressé dément tout acte de pédophilie.
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Ce qu’il a écrit dans son livre "La mauvaise vie" :
« J’ai pris le pli de payer pour des garçons ... » « Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément …. » « L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin, car je sais qu’on ne me refusera pas. »
« La plupart d’entre eux sont jeunes, beaux, apparemment épargnés par la dévastation que l’on pourrait attendre de leur activité. J’apprendrai plus tard qu’ils ne viennent pas tous les soirs, sont souvent étudiants, ont une petite
amie …. »
Face à la polémique faite sur la réédition de son dernier livre "La mauvaise vie", le Ministre de la culture a affirmé hier soir dans le journal de TF1, qu’il ne démissionnerait en aucun cas.
Sur le plateau du Journal télévisé de TF1, Frédéric Mitterand maintient qu’il ne démissionnera pas de son poste ministériel. Calme, posé, mais visiblement ému, il a répondu aux questions de Laurence Ferrari en soulignant tout d’abord que son livre, avant d’être un récit autobiographique ou non, « est un tract » pour évoquer une vie « qui ressemble à la mienne et à celle de beaucoup d’autres ».
Puis, le ministre de la Culture s’est montré plus clair dans ses propos : « A aucun moment, ce livre ne fait l’apologie du tourisme sexuel et de la pédophilie. Il ne faut pas confondre pédophilie et homosexualité. » « Je condamne le tourisme sexuel, qui est une honte. Je condamne la pédophilie, à laquelle je n’ai jamais participé, en aucune manière ».
Frédéric Mitterrand dénonce les amalgames dont il est actuellement la victime. Laurence Ferrari lui demande ensuite s’il regrette d’avoir évoqué le tourisme sexuel dans l’un des chapitres de son livre. Réponse du ministre :
« C’est une erreur, sans doute. Un crime, non. Une faute, même pas. J’étais chaque fois avec des gens de mon âge – à cinq ans près – et qui étaient consentants. »
Il précise enfin que le président Nicolas Sarkozy l’a reçu en audience hier et qu’il lui a confirmé sa confiance, tout comme le premier ministre, François Fillon :
« À aucun moment, je n’ai envisagé de démissionner… Jamais ! »