A 12H50, le vol en provenance de l’aéroport de Dzaoudzi (Mayotte) a atterri sur le tarmac réunionnais. A bord, plusieurs Comoriens sont arrivés sur le département et l’émotion était palpable à l’aéroport Roland Garros. L’inquiétude est grande suite à l’annonce du crash de l’Airbus A 310 de la compagnie Yemenia Airways. Certains ont déjà appris la disparition de leurs proches et d’autres attendent encore des informations.
Les voyageurs en provenance de Dzaoudzi (Mayotte) arrivés sur le territoire réunionnais à 12h50 ne cachaient pas leur inquiétude suite au crash du vol IY 626 qui s’est abîmé en mer cette nuit, à 18 kilomètres de l’aéroport de Moroni.
Chacun tente d’obtenir des informations et de connaître l’identité des passagers qui étaient à bord de l’Airbus A 310 de la compagnie Yemenia Airways.
Sandia avait du mal à retenir ses larmes ce midi à l’aéroport Roland Garros. Son neveu - présent à ses côtés - explique qu’elle a appris que sa soeur et de sa nièce étaient toutes les deux à bord du vol IY 626.
Depuis l’annonce de ce drame, Sandia tente par tous les moyens de regagner l’archipel comorien mais en vain. Cette jeune femme n’a pas trouvé de place disponible pour aller rejoindre ses proches et traverser à leurs côtés cette épreuve.
Hafissou revient quant à lui de Madagascar et il est particulièrement inquiet car il sait que les membres de sa famille qui vivent à Marseille ont prévu de passer leurs vacances aux Comores.
Après avoir réussi à joindre les siens, Hafissou est soulagé mais il pense à ceux qui souffrent de la perte d’un membre de leur famille ou d’un ami...
"C’est la période des grandes vacances et il y a beaucoup de Comoriens qui vivent à Marseille et qui ont prévu de rentrer aux Comores. Les familles sont très inquiètes et attendent des réponses pour savoir si leurs proches étaient à bord" explique Hafissou.
A l’aéroport de Dzaoudi (Mayotte), l’émotion était tout aussi grande, un voyageur explique que "certaines personnes ne pouvaient pas retenir leurs larmes".
Sur le département, Sandia et ses proches déplorent qu’il n’y ait pas de cellule de crise pour répondre aux inquiétudes des familles.