Des chromes, un équipement complet, un confort amélioré. Ford élargit le champ d’action de son pick-up. Malgré son étiquette d’utilitaire, le nouveau Ford Ranger a pour but de séduire une clientèle de particuliers à la recherche d’un véhicule de loisirs exotique. Le Ranger accomplira-t-il sa mission avec succès ?
Du chrome il y en a partout sur le nouveau Ranger, sur la calandre avant (ce qui lui donne un air de Ford F-150, son célèbre cousin américain) On remarque également la présence de chromes sur les arceaux de protection et le marchepied.
La version double cab que nous avons testé est destinée aux particuliers.
Ce modèle dispose d’une charge utile de plus d’une tonne et d’un plateau d’1,53 m. Soit la possibilité de charger une moto, un jet ski ou encore un quad dans la benne. Le volume augmente de 166 litres par rapport au modèle précédent pour s’établir à 1266 litres, notamment grâce à l’apparition de ridelles plus hautes. En dépit de ces capacités hors normes, on peut reprocher au Ranger un seuil de chargement relativement haut.
Le moteur du Ford Ranger n’a rien d’un foudre de guerre. Mais les 143 chevaux permettent largement de rouler dans de bonnes conditions et si les vocalises bien présentes à l’intérieur de l’habitacle donnent la sensation de puissance, elles finissent par fatiguer à la longue.
Mais ce véhicule est avant tout fonctionnel et, sur ce point, le moteur se montre plein de bonne volonté. Le couple se révèle parfait pour la pratique du tout-terrain. Sur bitume, le Ranger peut atteindre une vitesse très honorable de 160 km/h et la consommation moyenne de 10,9 l/100 n’a rien de gargantuesque si l’on tient compte des 1,7 tonnes de l’engin.
Vendu 30 990 euros, notre modèle d’essai, Ranger double cabine XLT, constitue une belle affaire pour qui recherche une voiture ludique, originale et polyvalente.
Mission accomplie !