A l’approche de l’élection présidentielle des Etats-Unis, la menace de violences extrémistes reste élevée. La DHS (Département de la sécurité intérieure) a mentionné les risques dans son évaluation annuelle.
Le département américain à la sécurité intérieure aux Etats-Unis a présenté son évaluation annuelle des risques jeudi 14 septembre. "En 2024, nous nous attendons à ce que la menace de violences de la part d’extrémistes violents radicalisés aux Etats-Unis reste élevée", a-t-il prévenu. En revanche, le DHS a expliqué que cette menace, présentée par les groupes extrémistes intérieurs a évolué, rapporte BFMTV,
Dans son rapport, le département a précisé que tous ces extrémistes "continueront d’être inspirés et motivés par un mélange de théories du complot, de griefs personnels et d’idéologies raciales, ethniques, religieuses et antigouvernementales tenaces". Ceux, à motivation raciste et ethnique plaidant en faveur d’une guerre raciale, constituent une menace majeure pour la sécurité des Etats-Unis.
Plusieurs de ces groupes ont attaqué des infrastructures énergétiques et de communication, notamment des centrales électriques. Leur but est de répandre la peur et de déstabiliser la société. Des individus ont par ailleurs perpétré des tueries à motivation raciale.
Le DHS a aussi prévenu le risque présenté par les extrémistes motivés par des théories complotistes et des griefs antigouvernementaux dans le cadre de la prochaine élection présidentielle. "Ils pourraient chercher à perturber les processus électoraux", a souligné ce document qui évoque également de possibles violences et menaces ciblant des responsables gouvernementaux, électeurs ou agents électoraux.
En outre, trois pays à savoir la Russie, la Chine et l’Iran voient probablement les élections de 2024 comme une opportunité de réaliser des campagnes manifestes ou secrètes d’influence. Le but est de réaliser des résultats politiques leur étant favorables et à miner la stabilité des Etats-Unis.