Dix mois de prison avec sursis ont été requis contre le directeur du casino du sud ce mardi. Mis en cause par l’avocat d’une des victimes dans une interview, le président-directeur général du casino réagit et exerce son droit de réponse.
Ce mardi, le directeur du casino du sud était jugé pour harcèlement et agression sexuelle au tribunal de Saint-Pierre. Lors d’une interview télévisée, un auxiliaire de justice mis en cause le PDG du casino de Saint-Pierre. Face à des propos qu’il juge diffamatoires, il a tenu à exercer son droit de réponse.
"Je suis attentif au respect des personnes et particulièrement de nos personnels. Dans cette affaire, des connaissances des faits signalés, j’ai pris toutes les mesures pour protéger la plaignante et l’écouter. Dans une situation aussi sérieuse que délicate, il n’est pas permis de prendre des décisions sous le coup de l’émotion. Nous devons agir avec discrétion pour protéger la dignité et le droit au respect de la vie privée des personnes concernées.
La sauvegarde des intérêts et droits de la plaignante, en vertu de mon obligation de sécurité, ceux de l’entreprise et le respect de la présomption d’innocence, après enquête m’a amené à surseoir à toute sanction définitive dans l’attente de la fin de la procédure pénale.
Un jugement a eu lieu et mis en délibéré et je n’ai bien sûr aucun commentaire à faire. Je n’ai donc jamais couvert quoique ce soit comme affirmer sur vos antennes. Je ne peux rivaliser avec un ténor du barreau, mais je ne joue pas non plus du violon qui plus est avec une fausse partition.", indique Jean Patrick Dijoux, président-directeur général du casino du sud.
Pour rappel, 10 mois de prison avec sursis ainsi qu’une interdiction de contacter et de se rapprocher de la victime pendant plus de 2 ans ont été requis à l’encontre du directeur de l’établissement.
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