Le marché des voitures sans permis à La Réunion est en pleine expansion. Lumière sur ce phénomène offrant plusieurs solutions et alternatives.
Certes, ce ne sont pas les plus clinquantes. Mais, elles présentent de nombreux avantages, comme l’explique ce jeune conducteur.
"Ma copine n’a pas le permis, ca lui permet de conduire. Et niveau consommation c’est mieux. Seul inconvénient, la vitesse", assure ce jeune homme.
Moins de 18 ans, pour un retrait de permis ou l’habuitude de petits trajets, les raisons de l’adopter sont multiples. Surnommée voiture sans permis, elle nécessite néanmoins le passage d’un examen.
"Pour pouvoir conduire ce type de véhicule, il faut avoir le permis AM, pour les véhicules léger, de maximum 450 kilos avec deux places assises. Si on veut 4 places, il faut passer le permis B1 et attendre 16 ans", explique Cédric Sellier, gérant d’une auto-école.
Cette réglementation ne s’applique pas aux personnes nées avant 1988. Même si la majorité des assurances demande de passer une formation. Les véhicules les plus courant, sont eux, conductible dès 14 ans, ils ne dépassent pas les 45km/h.
Dans un autre magasin de l’île, les ventes de véhicules electrique vont de 0 à 15 par mois. Et depuis 3 ans, les chiffres sont en constantes augmentation.
"Le véhicule sans permis est aussi une façon d’aborder l’electrique à moindre cout. Pour ceux qui ont des petits déplacements, c’est une alternative intéressante, qui rentre dans un principe écologique", analyse Fabrice Cerveaux, directeur de concession.
L’alternative à un scooter pour les jeunes ou temportaire pour ceux privé de permis, ces voiturettes trouvent une clientèle de niche à La Réunion.