En raison du passage de brumes de sables depuis vendredi matin, la Guadeloupe est confrontée à une concentration alarmante de particules fines. Le réseau de surveillance Gwadair a émis une alerte rouge pour la qualité de l’air, soulignant les risques potentiels pour la santé publique.
Actuellement, la Guadeloupe traverse une période critique en termes de qualité de l’air. Les autorités locales ont déclenché l’alerte à rouge en raison d’une concentration élevée de particules fines, attribuée au passage de brumes de sables sur l’archipel depuis vendredi matin, selon le réseau de surveillance Gwad’Air samedi.
D’après le communiqué relayé par les médias, les concentrations de particules fines de moins de 10 micromètres de diamètre (PM10) dépasseront les 80 μg/m3 en moyenne sur 24 heures, franchissant ainsi le seuil d’alerte. L’association agréée responsable de la surveillance de la qualité de l’air a maintenu l’alerte rouge pour ce dimanche.
Le sable provient des déserts africains, notamment du Sahara. Observé de manière récurrente d’avril à octobre, ce phénomène semble prendre de l’ampleur d’année en année, selon les experts. Il crée une atmosphère laiteuse et brumeuse dans le ciel antillais.
Les conséquences sont multiples, allant de gênes respiratoires à des irritations oculaires, une sensation de chaleur intense, et d’autres manifestations. Pour atténuer les risques pour la santé, il est recommandé aux personnes vulnérables de limiter leurs sorties, les activités sportives, et d’éviter les zones proches des axes routiers. Les femmes enceintes sont particulièrement concernées, car une étude de 2019 a établi un lien entre l’exposition aux brumes de sable et les accouchements prématurés.