Une marche contre l’antisémitisme, est organisée dimanche 12 novembre à Paris. "Les rassemblements sont un motif d’espérance", a jugé Emmanuel Macron.
Dans une annonce publiée vendredi 10 novembre, l’Elysée s’est exprimé sur la marche contre l’antisémitisme organisée dimanche à Paris. Selon lui, le président de la République "combat sans relâche toutes les formes d’antisémitisme depuis le premier jour".
"Que des rassemblements viennent, partout en France, relayer ce combat est un motif d’espérance. Voilà pourquoi le président salue avec respect celles et ceux qui, dimanche, marcheront pour la République contre l’antisémitisme et pour la libération des otages", a-t-il écrit.
L’Elysée a indiqué qu’Emmanuel Macron ne participera pas à cette marche à l’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et du président du Sénat, Gérard Larcher.
En revanche, deux anciens présidents de la République, Nicolas Sarkozy et François Hollande seront notamment présents ainsi que la Première ministre Elisabeth Borne et plusieurs membres du gouvernement.
Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) s’est opposé à la participation du Rassemblement national vendredi. "L’organisation ne souhaite pas que le Rassemblement national (RN) y participe", a annoncé son président Yonathan Arfi sur LCI.
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a jugé que "le parti n’y a pas sa place" en rappelant que Marche contre l’antisémitisme à Paris : points clés sur le parcours, le dispositif de sécurité et les participants"la justice française a condamné Jean-Marie Le Pen pour antisémitisme".
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