Ce jeudi 2 mars, s’est tenue une affaire correctionnelle au tribunal de Saint-Pierre. Un père a été condamné pour "coups et blessure sur enfant de 15 ans par ascendant avec une obligation de soin, sous l’effet de l’alcool et de stupéfiant". Les faits se sont produits dans la nuit du 1er au 2 avril 2022. Il a commis des actes de violences sur sa fille âgée de 7 ans. La nuit des faits, le père dit avoir vu le mal en sa fille ; en voulant l’enlever, il l’a frappé, explique l’avocat du père.
Au tribunal de Saint-Pierre, s’est tenue une affaire correctionnelle ce jeudi 2 mars 2023. Le père de famille, âgé de 35 ans, a commis des actes de violences à l’encontre de sa fille âgée de 7 ans, dans la nuit du 1er au 2 avril 2022 à Saint-Pierre.
"Lui même il voyait le mal à ce moment là". En voulant guérir sa fille, il l’a frappé, relate l’avocat du papa, Georges-André Hoarau. "Le père a des crises fréquentes. Il reconnaît avoir été malade ", poursuit l’avocat et bâtonnier.
Les faits ont été requalifiés en délit et non en crime. La peine prononcée est de de 3 ans et demi de prison ferme et six mois avec sursis. Depuis 11 mois le père a déjà été incarcéré. Initialement la peine était de 7 ans de prison.
L’altération du discernement du père de la jeune fille a également été retenue dans cette affaire.
Le juge d’instruction a reconnu hier "qu’il n’y avait pas d’intention d’homicide", rapporte Georges-André Hoarau.
Poursuivi à l’origine pour tentative d’assassinat sur mineur, il a finalement été condamné pour "coup et blessure sur enfant de 15 ans par ascendant avec une obligation de soin, sous l’effet de l’alcool et de stupéfiant". Il a reconnu avoir été malade. "Il y a eu une obligation de soin car tout son mal être n’a jamais été pris en compte", complète l’avocat.
"On est à la limite du droit et de la spiritualité", conclut Georges-André Hoarau.