Ce mercredi 22 mars comparaissait Julien* au tribunal de Champ Fleuri pour violence et menace de mort sur concubin.
Julien, âgé de 51 ans entretient une relation avec Pauline* âgée de 71 ans depuis environ 1 an. Les deux protagonistes se sont rencontrés dans un club pour 3e âge où Monsieur travaillait.
Pauline réside à Saint-Paul tandis que Julien lui réside à Saint-Benoît. Dans la nuit du 26 au 27 décembre dernier, Pauline appelle sa fille, ne pouvant pas parler celle-ci s’aperçoit très vite que quelque chose d’anormal se passait chez sa mère et que Julien se trouvait chez cette dernière.
Ainsi les faits se déroulent : Julien avait déjà commis des actes de violences aussi bien physiques que psychologiques sur sa compagne.
Ce soir-là, pensant que Pauline soit possédée parce qu’elle souhaitait se rendre à la messe, Julien entre au domicile de la mère de famille fortement alcoolisé. Pensant que cette dernière soit possédée alors qu’elle dormait sur le lit, le cinquantenaire commence par déshabiller sa compagne puis, il l’insulte, lui passe de la cendre sacrée sur tout le corps sans oublier les yeux, la gifle, lui crache dessus, l’insulte de “ Satan “ en mettant tout son poids sur elle.
Il pensait également que la victime ne comptait pas se rendre à l’église mais voir d’autres hommes. Pauline essayant tant bien que mal de se débattre ne réussit pas du premier coup.
L’homme menace même sa compagne de mettre du piment dans son vagin avant de lui insérer des doigts dans l’anus puis dans la bouche.
Après plusieurs tentatives, la septuagénaire finit par réussir à s’enfermer à clef dans sa voiture avant que les forces de l’ordre n’interviennent grâce à sa fille qui a tout de suite compris l’ultime urgence lors de cet appel téléphonique.
Ils retrouvent alors l’accusé dans la maison de la victime, seule, avec toutes les pièces de la maison fermées à clef mais finissent quand même par l’embarquer. Julien avait déjà reçu une obligation d’éloignement, ce à quoi il a répondu : “Quel juge peut empêcher deux personnes de s’aimer ?”
Il a finalement été condamné par le tribunal.
Esther LOUISE