Alida Fontaine est aujourd’hui en contentieux avec l’agence régionale de santé. Sa maison a été déclarée insalubre. La propriétaire affirme quant à elle que sa case, héritée de ses parents, est toujours habitable et en bon état.
Menacée en partie de démolition, la case en bois sous tôle d’Alida est visée par un arrêté de traitement de l’insalubrité. Pour elle c’est un crève-cœur de perdre ce bien familial.
"C’est embêtant, cette maison a une valeur sentimentale c’est pour cela qu’on ne veut pas la détruire, si c’était dangereux on aurait fait le nécessaire. Je paye mes impôts, mes factures d’eau et d’électricité, si je dois partir je voudrais qu’on me laisse la louer".
L’histoire commence en 2021 lorsque sa locataire fait un signalement à l’ARS pour pointer du doigt un logement insalubre. Une première enquête impose alors une réhabilitation du logement. La propriétaire commence alors des travaux. Quelques mois plus tard, elle reçoit cependant un rapport de contrôle contradictoire qui déclare son logement techniquement irréparable.
"Je ne dis pas que la maison est neuve, c’est une case en bois sous tôle, ce n’est pas le luxe, mais elle est habitable".
Dans ce dossier plusieurs incohérences ressortent. La propriétaire dit ne pas être responsable des dégradations qui auraient été faites par sa locataire et dit ne pas avoir été prévenue par cette dernière des problématiques dans son logement. De plus, elle déplore ne pas avoir pu s’expliquer avec l’ARS.
Contacté, l’ARS dit ne pas pouvoir communiquer dans ce dossier tant que l’instruction au tribunal administratif est en cours.