La framboise péi est une culture qui se développe sur notre île. Une saison plutôt satisfaisante pour la production Bègue qui expérimentait pour la première fois la culture du fruit rouge.
Dans la serre de 500 m2 de la famille Bègue, sa cache la culture de la framboise. La production a été lancée en mai dernier. Et elle pourrait venir garnir les étales péi.
"On était plus dans une optique de découverte. On va se donner une année et je pense qu’au bout d’un an, on pourra savoir si on continue dans la framboise . Pour l’instant ça démarre bien", lance Marie Lucinia Bègue, Agricultrice.
"C’est un rendement est satisfaisant on va dire. Pas à la hauteur de nos espérances. On espérait plus ; on doit être aux alentours des 500 kg de récoltés."
Cette production est encore en phase d’expérimentation. L’objectif pour les agriculteurs : trouver la bonne technique pour que le fruit se développe au mieux à la Réunion.
La coopérative en charge du projet entend proposer une bonne qualité du produit tout en étant rentable pour l’agriculteur face aux produits importés .
"Aujourd’hui on voit qu’on a un prix comparable entre l’import et ce qui est fait en local. On est autour de 5 euros la barquette après suivant les magasins, ça peut évoluer . Ce qu’il faut bien entendre c’est qu’aujourd’hui on a un produit qui est cueilli à maturité contrairement à l’import où c’est cueilli à la moitié de sa maturité . On va avoir un fruit qui va continuer de rougir dans sa barquette mais qui en terme de sucre n’aura rien à voir avec ce qu’on a aujourd’hui à La Réunion" ; soutient Maxime Bognier, technicien hors sol à la SICA Terre Réunionnaise
"Aujourd’hui on produit selon un cahier des charges français différent du cahier des charges des produits importés , respectueux de l’environnement avec un minimum d’intrant, de pesticide ou d’engrais. On essaie vraiment de respecter l’environnement tout en favorisant l’emploi local" , affirme Gwendal Coquoin, responsable Fruit de la SICA Terre Réunionnaise.
Côté demande, la SICA Terre Réunionnaise estime qu’à terme deux hectares de framboises pourraient être développés pour subvenir au besoin réunionnais.
Parmi les demandes : les grandes surfaces et les professionnels de la transformation.