Suite à la mort du jeune Nahel, tué par le tir d’un policier, plusieurs émeutes ont éclaté aux quatre coins du pays. Beaucoup de commerçants ont perdu leur principale source de revenus lors de pillage. C’est le cas de ce Réunionnais à Nantes qui a retrouvé sa boutique en piteux état.
Lors des émeutes urbaines le 1 et 2 juillet, un Réunionnais a perdu sa boutique de produits locaux à Nantes. D’après lui : "Ils ont cassé des vitrines, et on a vu des bandes de jeunes entrer, sortir, en essayant de voler et même volant des marchandises des magasins de toute sorte".
En plus du commerce saccagé, son fourgon de travail a été brûlé à l’intérieur d’un parking.
"Je subis de plein fouet une perte d’exploitation. Imaginez, mon commerce reste fermé en attendant la visite des experts des assurances : ça va être long, me dit-on. Il y a un vrai manque à gagner. Il est difficile pour moi de subvenir aux besoins de ma famille, de payer mes charges, malgré mes économies. Je dois aussi refaire mon stock, car ma marchandise a été cassée, abimée et est inutilisable", affirme le petit commerçant.
Accompagnés par d’autres commerçants du quartier, ils décident d’ouvrir une cagnotte :