Clement Tissot/SIPA
Dans la soirée du dimanche 2 juillet, la famille du policier responsable du tir mortel qui a coûté la vie à Nahel, 17 ans, lors d’un contrôle routier à Nanterre, a réussi à collecter une somme dépassant les 700 000 € en guise de soutien.
En seulement trois jours depuis sa création, la cagnotte, initialement fixée à 50 000 €, a suscité un total de 36 000 dons, parmi lesquels figure un don de 3 000 €. Sur BFMTV, Laurent Nunez, préfet de police de Paris, a été questionné sur le sujet. "Je n’ai absolument pas de commentaire à faire là-dessus", a-t-il dit en ajoutant dans des propos retranscrits notamment par Le Huffington Post : "j’ai ces informations, mais je n’ai pas de commentaire à faire sur ces cagnottes. Une cagnotte a été ouverte aussi en faveur de ce jeune qui est décédé".
En parallèle, une cagnotte a été mise en place sur la plateforme Leetchi afin de soutenir la mère de Nahel. Dimanche soir, elle a réussi à rassembler un peu plus de 110 000 € grâce à 6 500 dons. Le préfet a été interrogé à propos de la différence conséquente entre les montants, et si cela le choque. "Honnêtement, je n’ai pas de commentaire à faire, je ne nuancerai pas le mot choqué. Je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus", a-t-il appuyé.
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Le gouvernement a été confronté à une pression de la part de plusieurs députés, notamment ceux de la France Insoumise, afin qu’il intervienne pour faire retirer la cagnotte de soutien en faveur du policier. "Le gouvernement doit agir immédiatement pour fermer cette cagnotte et mettre fin à cette initiative répugnante", a d’ailleurs réagi Bastien Lachaud.
"C’est à vomir mais c’est aussi le symbole d’un monde malade d’un racisme de plus en plus décomplexé. Le ministère de l’Intérieur, vous devez fermer cette cagnotte de la honte", a pour sa part dit Thomas Portes.
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