En ce moment, une proposition de loi est examinée au Sénat concernant la garde alternée pour les enfants de parents divorcés.
Faut-il privilégier la garde alternée en cas de séparation des parents ?
C’est LE débat qui suscite une proposition de loi et qui est actuellement examiné au Sénat.
Un sujet qui est encore sensible pour cette maman rencontrée, qui estime que cette possibilité peut être synonyme de déstabilisation de l’enfant :
"J’en ai fait l’expérience depuis deux semaines et l’enfant revient plus turbulent de l’école, dors mal, fait des cauchemars", observe cette maman.
Pour d’autres parents, ce modèle est bon s’il est l’issue d’un accord mutuel
"Des parents travaillent le week-end, d’autres la semaine, ça peut être une solution", pense cette passante.
"Pour moi c’est une proposition de loi qui doit passer", analyse un passant.
Le principal objectif de cette proposition de loi est clair : le maintien de la relation entre l’enfant et les deux parents séparés.
Pour cette avocate, il faut préconiser une approche prudente à cette question.
"Il était question de faire une présomption, comme quoi la résidence alternée était le meilleur cadre pour les enfants. Or, on sait que chaque situation familiale est différente", réagit l’avocate Julie Daguenet.
Pour la sénatrice Evelyne Corbière, ce projet de loi ne va pas dans le bon sens : "Le texte dit que c’est seulement dans les cas de situation de violence avérées que nous aurons recours à ce mode de garde. Or, on le sait, en France il y a beaucoup de violences qui ne sont pas dénoncées".
Inscrit dans la loi depuis 2002, la résidence alternée concerne 12% des parents séparés, soit 480 000 mineurs selon l’INSEE.