A la Bretagne, quartier de Saint-Denis, il y a un rond de "Batay cok" qui existe depuis 10 ans. Et année après année ils continuent à rassembler. La pratique est autorisée en Outre-mer, et les propriétaires que nous avons rencontrés compte bien la faire perdurer.
Attendre de longue minute dans une effervescence, l’action.
Durant plusieurs heures, des cok batay s’affrontent pour le plaisir des yeux
"C’est un héritage de mon papa. C’est une passion depuis longtemps, c’est une tradition de la Réunion qu’il faut perdurer. C’est l’amour du coq" "être ensemble, c’est l’ambians surtout " , livrent des propriétaires de coqs.
Une pratique qui attire toujours autant et qui rassemble toutes les générations.
"J’en fais déjà . J’aime faire batay deux trois cok . Un bon entraîneur c’est celui qui donne bien l’eau pour ne pas qu’il perde", livre un marmaille dans l’assistance.
"Ca fait 51 ans que je fais des batay cok. C’est une passion, la culture de nos ancêtres et quelque part c’est un divertissement moral. "
Pour apprendre à se défendre, les coqs s’entraînent avant les combats. Chacun d’entre eux à son style. Le défileur, le tourneur, le croiseur ou encore le cogneur.
S’affrontent uniquement des coqs de même poids, de même ergot, élevé comme des champions par leurs propriétaires.
"Déjà on prend soin des animaux on prend vraiment soin le coeur un coq", "La Réunion bataille avec ergot naturel et en métropole bana i bataille avec ergot artificielle . Là bas un combat c’est 6 minutes , na un mort ou un blessé grave dedans. Tandis qu’à La Réunion lé très très rare i arriv ce truc là" , témoignent d’autres propriétaires.
Les combats de coqs sont en principe interdits sauf pour les anciens ronds, en tant que tradition locale ininterrompue. C’est le cas à la Bretagne, ça fait plus de 10 que le rond existe. Un patrimoine à préserver selon les organisateurs.
"En 10 ans il n’y a jamais eu de problème au contraire ; je vois même des gamins qui ont grandi aujourd’hui et le respect est toujours là. Les anciens sont là. Et c’est très important je pense de nos jours ces valeurs là en fait", affirme Virginie Blancard, Présidente du rond de coq - La Bretagne nout tradition lontan.
Il y a de nombreux ronds de coqs aux quatre coins de l’île. Dans les écarts en particuliers.