Le champion péi de Muay Thai, Jeremy Payet, a répondu à nos sollicitations. Ça tombe bien, il est en train d’ouvrir une salle de boxe à Saint-Joseph.
Jérémy Payet fait partie de ces champions qui ont à cœur d’accorder passion et travail.
Pratiquant le sport de combat depuis 2008, Jérémy Payet remporte sa première compétition et devient champion de France de K1 en 2016. En 2017, il devient champion d’Europe de Muay Thaï, puis champion du monde en 2018. Il remporte ainsi sa première ceinture WMO.
Puis la consécration en 2023, à Miami. Le combattant remporte son 1er combat, au 1er round, par KO dans le cadre d’un combat organisé par ligue américaine Karaté Combat.
Ce dernier a signé un contrat de deux ans avec la ligue, pour six matchs en tout. Le prochain, en octobre prochain. Des combats décisifs pour Jérémy Payet puisque s’il obtient la ceinture si convoitée, il pourra prétendre à intégrer le MMA, un but ultime pour le fighter.
D’ici là, Jérémy Payet continue son activité professionnelle à La Réunion. En tant que médiateur tout d’abord , à Saint-Joseph. Le combattant, éducateur sportif de formation, surveille les biens de la commune puis communique avec les jeunes du quartier. Avec un objectif prochain : ouvrir sa propre salle à Saint-Joseph.
Une salle qui devrait d’ailleurs voir le jour dès la semaine prochaine, mardi 8 août exactement. Fier d’avoir obtenu « deux premiers créneaux dans le gymnase Henri Ganofsky, les mardi et les jeudi soir », Jérémy Payet estime que cette salle permettra « aux jeunes, de moins traîner, de s’occuper et d’apprendre les valeurs de respect des sports de combat ». Une nécessité qui a selon lui « été une bonne école de la vie et qui m’a permis de rester dans le droit chemin ».
La salle de sport devrait permettre de s’exercer au Muay Thai, à la Boxe Thaï, à la boxe anglaise et plus tard, « les activités au sol », espère-t-il.
Conscient que ses récentes performances ont aidé à « accélérer les démarches » pour l’obtention de ce créneau, Jérémy Payet dit observer « une grande attente » de la part des Saint-Josephois.
Lui qui est actuellement obligé de s’entraîner à Saint-Pierre, explique avoir hâte de pouvoir faire connaître sa passion aux habitants de sa commune. Un bel exemple de quelqu’un qui sait accorder son activité professionnelle et sa passion, pour le bien d’autrui.
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