D’après le responsable de la commission chargée de l’organisation de la Coupe du monde au Qatar, entre 400 et 500 migrants sont morts durant la préparation de l’événement. Ils sont décédés lors des travaux effectués sur les chantiers de la compétition.
L’attribution de l’organisation du Mondial 2022 au Qatar a fait couler beaucoup d’encre. Les polémiques se sont succédés (soupçons de corruption, droits humains, impact environnemental) et se sont amplifiées jusqu’au coup d’envoi de la compétition.
Au cours de la préparation de l’événement, les travailleurs migrants étaient indispensables. Il y en avait des centaines de milliers venant du Pakistan, d’Inde, du Sri Lanka, du Bangladesh et du Népal. D’après les médias, un grand nombre d’ouvriers sont morts sur les chantiers de la Coupe du monde dans l’émirat.
Lors d’une interview accordée à TalkTV, le patron du Comité d’organisation de l’événement a affirmé qu’environ "400 à 500 travailleurs migrants" sont décédés sur les sites du Mondial. Hassan Al-Thawadi n’était pas en mesure de donner le nombre exact, mais pour lui, "un mort est un mort de trop".
Le responsable reconnait que "des améliorations doivent être apportées" pour les ouvriers travaillant sur ces chantiers. Ces améliorations peuvent concerner leurs normes en matière de santé, de sécurité, d’hébergement ou "du démantèlement du système de Kafala (marché qui repose essentiellement sur des travailleurs africains et asiatiques, NDLR)".