Depuis trois mois, l’Iran est secoué par des manifestations après la mort de Mahsa Amini le 16 septembre dernier. Un homme impliqué dans ces mouvements contre le régime a été exécuté.
Dans la matinée du jeudi 8 décembre, l’Iran a exécuté un homme qui a été impliqué dans les manifestations contre le régime.
Comme le rapporte Le Figaro, il est accusé d’avoir blessé un paramilitaire après avoir bloqué la circulation sur une avenue de Téhéran, selon l’agence officielle Irna.
"Mohsen Shekari, un émeutier qui avait bloqué le 25 septembre le boulevard Sattar Khan et poignardé avec une machette un Bassidj a été exécuté jeudi matin à Téhéran", a précisé Mizan online.
L’agence du pouvoir judiciaire a souligné que Mohsen Shekari, a été accusé d’être "l’ennemi de Dieu". Le tribunal révolutionnaire l’a condamné le 1er novembre. Son appel a été rejeté par la Cour suprême le 20 novembre rendant la peine exécutoire.
Selon l’autorité judiciaire, l’accusé a été reconnu coupable de s’être battu et d’avoir dégainé son arme avec l’intention de tuer, de provoquer la terreur et de troubler l’ordre et la sécurité de la société. "Il a intentionnellement blessé un Bassidj à l’arme blanche alors qu’il accomplissait son devoir et bloqué la rue Sattar Khan à Téhéran", a renchéri l’agence. L’homme a, par la suite, tenté de fuir, mais a été interpellé par les forces de l’ordre.
Au total, onze personnes risquent le même sort pour leur participation aux émeutes.
Depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre, l’Iran est secoué par d’importantes manifestations qui sont lourdement réprimées.
Pour rappel, la jeune kurde de 22 ans a perdu la vie après son interpellation par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique. Les autorités du pays accusent régulièrement les Etats-Unis, leurs alliés occidentaux et des groupes kurdes d’être les instigateurs de ce mouvement de protestation.
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