Les autorités sanitaires de l’Union européenne ont validé, mercredi 6 avril, la prescription d’une deuxième dose de rappel du vaccin contre le coronavirus pour les plus de 80 ans. Il est en revanche jugé prématuré d’émettre une recommandation pour la population plus jeune.
Le coronavirus circule toujours activement dans le monde, plus de deux ans après sa découverte. Les pays membres de l’Union européenne ne cessent de réfléchir à des moyens permettant d’arrêter la progression de la pandémie. Mercredi 6 avril, les autorités sanitaires ont autorisé l’administration d’une deuxième dose de rappel de vaccin pour les personnes âgées de 80 ans et plus, car cette tranche de population risque de "développer une forme sévère du Covid-19".
Elles estiment cependant qu’il est prématuré d’émettre la même recommandation pour la population plus jeune. D’après le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et l’Agence européenne des médicaments, il n’existe actuellement "aucune preuve concluante" au sein de l’UE que la protection vaccinale contre les maladies graves diminue considérablement chez les adultes âgés de 60 à 79 ans. Les données restent tout de même sous surveillance.
Les autorités sanitaires européennes ont toutefois indiqué que "si la situation épidémiologique actuelle évolue et que de nouveaux signaux apparaissent, il peut devenir nécessaire d’envisager une quatrième dose dans cette tranche d’âge". À ce jour, cinq vaccins contre le coronavirus sont autorisés au sein de l’UE : les antidotes à ARN messager de Pfizer et Moderna, ceux du laboratoire AstraZeneca et de son concurrent Johnson & Johnson (qui ont recours à un vecteur viral) ainsi que le sérum Novavax.
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