Les résultats d’une étude publiée jeudi 7 avril dans le British Medical Journal (BMJ) ont révélé les risques de formations de caillots sanguins après avoir attrapé la Covid-19.
La formation de caillots sanguins figure parmi les symptômes bien connus de la Covid-19. Les résultats d’une étude suédoise publiée jeudi 7 avril dans le British Medical Journal (BMJ) ont révélé un risque accru de thrombose veineuse profonde jusqu’à trois mois après l’infection au coronavirus. Pire encore, l’embolie pulmonaire peut persister jusqu’à six mois après et un événement hémorragique peut survenir jusqu’à deux mois après. Les patients atteints de comorbidités et ceux atteints d’une forme sévère de la maladie présentent le risque le plus élevé, rapporte Le Point.
Pour justifier leurs propos, les scientifiques ont étudié plus d’un million de personnes en Suède ayant été infectées par le Sars-Cov2 entre le 1er février 2020 et le 25 mai 2021. Le corpus était largement varié en termes d’âge, de sexe et de lieu de résidence. Les chercheurs ont également analysé jusqu’à 4 millions de personnes qui n’avaient pas eu de résultat positif au coronavirus. Ils ont ensuite calculé les taux de thrombose veineuse profonde, d’embolie pulmonaire et de saignement chez les personnes ayant attrapé la maladie au cours d’une période de contrôle avant de faire des comparaisons avec un groupe témoin.
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Les risques accrus étaient surtout observés pendant la première vague de l’épidémie de Covid-19. Selon les chercheurs, cette situation pourrait s’expliquer par les améliorations ultérieures des traitements et de la couverture vaccinale chez les patients plus âgés.