"Ce que j’ai vu ce week-end est inacceptable, y compris avec des responsables politiques en tête de cortège", a commenté Emmanuel Macron sur France Inter, lundi 4 avril.
Une manifestation pour Yvan Colonna, qui a eu lieu dimanche 3 avril à Ajaccio, a dégénéré en violents affrontements entre des jeunes gens manifestants et les policiers. Il s’agissait de jeunes, entre 150 à 200, pour la plupart cagoulés et équipés de masques à gaz. Le président autonomiste du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, figurait parmi les manifestants.
Lundi matin, Emmanuel Macron a condamné ces nouvelles violences en Corse en les jugeant d’"inacceptables". Dans la foulée, le président sortant a aussi fait remarquer qu’Yvan Colonna n’est pas un "héros" en rappelant que le militant indépendantiste a été "condamné à plusieurs reprises, et qu’il a été le lâche assassin du préfet Érignac" en 1998.
En parallèle, l’actuel locataire de l’Elysée a aussi tenu à souligner que La République "ne peut accepter qu’un détenu soit ainsi abattu dans ces conditions par un autre détenu". Pour rappel, Yvan Colonna, qui a été agressé par un codétenu, a succombé à ses blessures lundi 21 mars dernier, rapporte Ouest-France.
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