Dans une interview accordée aux quotidiens régionaux du groupe Ebra, lundi, le président sortant Emmanuel Macron a vivement critiqué la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen.
Alors que l’écart se resserre entre les deux candidats, le candidat à sa propre élection a lancé des critiques à sa rivale de 2017. "Il faut dire les choses : on parle d’une dame qui est l’héritière d’un clan, qui est aux élections présidentielles depuis les années 60", a lâché Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Le président sortant a ensuite qualifié le RN de clan, mais pas de rassemblement. Il est allé plus loin en sortant que "ce clan ose parler ’d’africanisation’ de la France, et ça ne choque personne ? On est dans un monde où l’on peut dire les pires atrocités sans contradicteur, sans personne pour dire que c’est faux", a déploré le président candidat dans une interview accordée aux quotidiens régionaux du groupe Ebra.
Emmanuel Macron a multiplié les piques en déclarant qu’il n’aimait pas le politiquement correct, mais prône plutôt la confrontation d’idées, dans le respect. Le président sortant a ensuite assuré qu’il n’a "jamais moralisé les électeurs du Front national", l’ancien nom du RN, qu’il dit utiliser "à dessein", n’étant "pas dupe du ripolinage". Sur le plateau de France Inter ce lundi, le locataire de l’Elysée a admis n’avoir pas "réussi à endiguer" la montée de l’extrême droite en France durant son quinquennat.
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