Procès du 13-Novembre : "Je tiens à témoigner qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah", scande Salah Abdeslam

"J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’Etat islamique"

Le seul membre, encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris et plus de 400 blessés, est jugé pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Les premiers mots du Franco-marocain de 31 ans, au premier jour du procès des attentats de Paris, ont glacé l’assistance.
Le terroriste a témoigné qu’il n’y d’autre divinité qu’Allah et qu’il a délaissé toute profession pour "devenir un combattant de l’Etat islamique". Il a aussi refusé de donner les noms de ses parents en faisant remarquer qu’ils n’avaient "rien à voir dans cette histoire", indique Nice Matin. 

"On (les accusés) est traité comme des chiens"

Salah Abdeslam, qui est placé en isolement et surveillé 24 heures sur 24, a vivement critiqué la justice française en lançant : "On (les accusés) est traité comme des chiens". Une partie civile présente à l’audience a alors rétorqué à cette remarque en criant : "Parce que t’es un porc" tandis qu’un autre a lancé : "T’avais qu’à pas faire 130 morts !", rapporte LCI.

"Je vous respecte alors respectez-moi. Je ne me suis jamais plaint en 6 ans. Après la mort, on sera ressuscité. Vous aussi vous aurez à rendre des comptes", a aussi clamé Salah Abdeslam à l’attention du Président Jean-Louis Périès qui lui a demandé d’en rester là et l’accusé s’est rassis. 

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