La Chinoise Peng Shuai a affirmé au président du CIO, Thomas Bach, qu’elle était saine et sauve à son domicile, à Pékin. Elle voudrait que sa vie privée soit respectée.
Début novembre, Peng Shuai a accusé d’agression sexuelle le vice-Premier ministre chinois Zhang Gaoli, aujourd’hui à la retraite. Depuis cette révélation, la sportive a disparu. L’association du tennis féminin (WTA) a appelé le gouvernement du pays à enquêter sur les allégations formulées par la joueuse. Celle-ci multiplie les signes sur son état de santé, sans pour autant communiquer des éléments tangibles sur sa situation personnelle.
Vendredi 19 novembre, l’ONU avait demandé des preuves que la championne de tennis chinoise va bien. Alors que la pression internationale s’intensifie pour obtenir des informations sur la situation de Peng Shuai, le Comité international olympique (CIO) a annoncé, dimanche 21 novembre, que son président a parlé avec la sportive. Thomas Bach se serait entretenu avec elle pendant une visioconférence de trente minutes.
Peng Shuai aurait dit "qu’elle était saine et sauve à son domicile à Pékin, mais qu’elle aimerait que sa vie privée soit respectée", selon l’organisme olympique dans un communiqué relayé par les médias. Plus tôt dans la journée, la tenniswoman de 35 ans était apparue sur des images diffusées par la Chine, lors d’un tournoi de tennis pour adolescents à Pékin, alors qu’elle n’avait pas été vue publiquement depuis sa déclaration.