Pour la cinquième nuit consécutive, la Guadeloupe a été le théâtre de violences, mardi. Une nuit de violences qui a toutefois été plus calme que les précédentes, indique la préfecture.
Les violences en Guadeloupe se poursuivaient mardi. Certes la dernière nuit a été plus calme que les précédentes, mais des tirs à balles réelles ont visé les forces de l’ordre. Face à cette crise de violences sur l’île consécutive à un mouvement social, qui a débuté la semaine dernière, le préfet de Guadeloupe a décidé de prolonger le couvre-feu jusqu’au 27 novembre de 18h à 5h du matin, rapporte 20 Minutes.
Les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et des Outre-mer Sébastien Lecornu ont dénoncé les tirs à balles réelles contre les forces de l’ordre. Le ministre des Outre-mer a expliqué que les auteurs des violences sont des personnes déjà "défavorablement connues des services de police ou de la justice", des personnes qui "se servent de cette crise pour s’exprimer dans la violence".
Sébastien Lecornu, critiqué par l’opposition surtout de droite de ne pas se rendre en Guadeloupe, a tenu à indiquer qu’ : "On voit bien qu’on n’est pas sur une question sanitaire et sociale". De son côté, Jean-Luc Mélenchon a critiqué l’envoi du GIGN et du RAID sur place en dénonçant une provocation absolument inutile. Quant à Anne Hidalgo, elle a fait remarquer que le pass sanitaire et l’obligation vaccinale "ne doivent pas être un prétexte pour une contestation politique et idéologique globale".
> Notre dossier sur la Guadeloupe.
Compte tenu des mouvements sociaux en cours, le préfet #Guadeloupe, a décidé de prolongé le #CouvreFeu jusqu’au 27 novembre de 18h à 5h
La vente d’essence en jerrican est également interdite
Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciaires. pic.twitter.com/KcfHQW6da5— Préfet de Guadeloupe (@Prefet971) November 23, 2021