Lors de son allocution télévisée mardi, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la soumission aux dogmes, aux obscurantismes, au retour du nationalisme.
Emmanuel Macron a tenu un discours télévisé à cinq mois de la présidentielle 2022.
Outre la crise sanitaire, le chef de l’Etat a également appelé à résister face à la soumission aux dogmes, aux obscurantismes, au retour du nationalisme. Selon LCI, il s’agit d’un tacle à peine voilé lancé à l’extrême droite. "N’ayons pas peur, croyons en nous , croyons en la France !", a-t-il exhorté.
Il a par ailleurs, précisé qu’il voit bien, sent bien et entend bien l’incertitude, les doutes, parfois la fatigue, quelques fois la colère (...), qui se manifestent. Le président de la République a cependant, mis en évidence la nécessité de l’union en faisant référence à la crise sanitaire, liée à la Covid-19. "Regardez ce que nous avons réussi en agissant ensemble ces derniers mois. Unis, nous avons réussi l’impensable", a-t-il indiqué.
Emmanuel Macron a aussi réitéré l’appartenance de la France à l’Union européenne que le pays va d’ailleurs présider au cours du premier semestre 2022. Il a ainsi parlé des mesures qu’il proposera durant ces 6 mois. Selon ses dires, seule une entente européenne solidaire et volontaire peut apporter à chacun de nos pays européens un relais et une force de frappe. Il a également estimé que les orientations de l’UE ne sont pas lointaines ou évanescentes, "elles sont la trame de nos vies, et des années qui viennent".
Le chef de l’Etat a fait cette déclaration alors que les thèmes de l’identité française et de l’immigration sont au centre de la campagne présidentielle de 2022. Ils sont notamment brandis par les candidats de la droite et de l’extrême droite. Ce discours du locataire de l’Elysée a suscité de vives réactions au sein de la classe politique.
Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de prendre pour prétexte des annonces sur la situation sanitaire pour s’exprimer devant les Français. "La troisième dose n’aura donc été qu’une excuse pour faire un discours de campagne dont presque toutes les déclarations sont éminemment contestables", a-t-elle écrit sur Twitter. "Clairement, il est candidat et son temps de parole n’est pas décompté comme tel", s’est irrité Jean-Luc Mélenchon sur LCI.
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