Le président des Seychelles a confirmé la poursuite de ce projet hôtelier, malgré les protestations citoyennes.
Samedi dernier, plusieurs habitants d’Anse à La Mouche ont protesté contre le développement de l’hôtel de 120 chambres. Ils se disent préoccuper par la conséquence du projet, comme l’accès à la plage, le détournement des routes, etc. Le 8 février, une pétition a été soumise au président de la République des Seychelles avec 145 signatures concernant ce projet.
Selon le site seychellesnewsagency.com, le projet de développement hôtelier d’Anse à la Mouche est un projet à usage mixte. Il comprend une zone commerciale, résidentielle, touristique et de divertissement.
Le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan, a déclaré que le projet de développement hôtelier se poursuivra dans sa forme actuelle. Selon ses dires, le gouvernement a déjà pris en considération son développement et son impact sur l’environnement. "C’est un projet où la protection de l’environnement et le développement peuvent se faire dans un bon partenariat, donc le gouvernement n’a pas l’intention d’arrêter cela", a-t-il ajouté.
Le vice-président des Seychelles a souligné que ce projet de 250 millions de dollars (205 millions d’euros) va apporter aux Seychelles une injection d’investissements nécessaire pendant la récession provoquée par le coronavirus. Par ailleurs, aucune construction n’aura lieu dans la zone où se trouve la zone humide, a assuré le chef de la nation insulaire.
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