La déclaration de Claire Hédon, Défenseure des droits qui demandait l’expérimentation des "zones sans contrôles d’identité" a fait réagir des responsables politiques et des syndicats policiers. Le Premier ministre Jean Castex lui a répondu.
Lors des questions au gouvernement au Sénat, le Premier ministre Jean Castex s’est exprimé au sujet de la demande d’"expérimentations" dans certains quartiers émise par la Défenseure des droits Claire Hédon. "Je dis solennellement devant le Sénat et le pays qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de zones sans contrôle d’identité, en application des lois de la République", a souligné le locataire de Matignon sur les propos repris par RTL. Il a insisté sur le fait que le gouvernement était indépendant de la Défenseure des droits. Avant cette mise au point du chef du gouvernement, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait déjà noté lors du compte-rendu du Conseil des ministres que l’exécutif ne suivrait pas la "proposition" de la Défenseure des droits.
Claire Hédon a rappelé vendredi dernier la demande formulée par son instance depuis longtemps. La requête consistait à mener des "expérimentations" dans certains quartiers, comme l’arrêt des contrôles d’identité que certains jeunes peuvent qualifier d’insupportables. Plusieurs responsables politiques de droite et syndicats policiers comme Alliance ont aussitôt réagi à cette déclaration. La Défenseure des droits est alors accusée de vouloir créer "des zones de non-droit". Pour se défendre, cette dernière a assuré sur Europe1 qu’elle n’a jamais voulu mettre fin aux contrôles d’identité ou remettre en cause la présence de la police dans les quartiers sensibles.
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