Coronavirus : le variant indien détecté chez des étudiants passés par la France

LINFO.RE – créé le 23.04.2021 à 13h31 – La rédaction

	Tweet

De nombreux étudiants, arrivés d’Inde et passés par Paris, se sont révélés positifs au variant Indien du coronavirus.

A lire également

Inde : six nourrissons périssent dans l'incendie d'un hôpital — Inde : six nourrissons périssent dans l’incendie d’un hôpital

L'Inde écrasée par la chaleur avec 47,8°C : fermeture immédiate des établissements scolaires — L’Inde écrasée par la chaleur avec 47,8°C : fermeture immédiate des établissements scolaires

Vingt étudiants placés en quarantaine

Selon l’infectiologue Karine Lacombe, le variant Indien est probablement déjà en France. En effet, plusieurs étudiants arrivés d’Inde et passés par Paris se sont révélés positifs à ce variant du coronavirus. Vingt étudiants indiens ont été testés positifs au nouveau variant. Ils sont actuellement placés en quarantaine dans les villes flamandes d’Alost et Louvain.

Des experts ont indiqué que ces étudiants auraient été victimes d’un contaminateur durant leur trajet en bus qui les a amenés de la région parisienne en Belgique. "Ces étudiants respectent un isolement strict depuis leur arrivée. 20 des 43 étudiants sont à ce jour infectés par le variant indien", a tweeté le microbiologiste Emmanuel André, de l’université catholique de Louvain. Le virologue Marc Van Ranst a expliqué, pour sa part, que le groupe d’étudiants avait atterri, le 12 avril à Roissy. Cinq jours plus tard, plusieurs étudiants étaient tombés malades.

Des étudiants vaccinés

Le maire d’Alost, Christoph D’Haese, a précisé que la police surveille la quarantaine de tous les étudiants. Ces derniers ne sont pas autorisés à quitter leur domicile. "La police locale surveille la situation et notre équipe de crise suit également les étudiants de près", a fait savoir le maire de Louvain, Mohamed Ridouani.

Ces étudiants, qui suivent des études en soins infirmiers, avaient été vaccinés avec le vaccin indien et AstraZeneca, note la RTBF. "Cela ne semble pas les protéger complètement de l’infection et du développement des symptômes", a souligné Marc Van Ranst.