Dans un rapport sur la hausse du coût de la vie étudiante depuis 2017, le syndicat Unef pointe du doigt les réformes défavorables aux étudiants.
D’après les estimations de l’Unef, des réformes, mises en place entre 2017 et 2019, ont abouti à "près de 41,2 millions d’euros de coupures budgétaires dans les aides directes" destinées aux étudiants. Les réformes du gouvernement d’Emmanuel Macron ont alors fait perdre de l’argent aux étudiants, dénonce le syndicat. Selon ce dernier, "les étudiant.e.s ont perdu environ 40 euros chaque année en aides directes depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron en 2017". Pourtant sur cette période, le coût de la vie étudiante en France a connu une hausse de plus de 10%.
L’Unef a aussi rappelé que sous les mandats des précédentes présidences, les étudiants avaient gagné de l’argent. Soit, +45 euros par étudiant et par an sous le mandat Sarkozy et +92 euros par an avec François Hollande.
En parallèle, une hausse moyenne du coût de la vie étudiante de "2,5% par rapport à 2020, soit 247 euros par an", est prévue par l’Unef, pour l’année scolaire 2021-2022. Cette augmentation est notamment consécutive de la hausse des loyers en province et en banlieue parisienne, explique le syndicat.
Pour faire face à la précarité étudiante, l’Unef réclame une réforme du système des bourses pour "augmenter leur montant", et dans la foulée, envisager d’élargir le nombre des bénéficiaires et aussi d’intégrer les étudiants étrangers. La mise en place d’"une allocation d’autonomie pour chaque jeune en formation, sans condition de ressources", est aussi exigée par le syndicat.
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