Les personnes concernées par cette obligation vaccinale sont "les personnels militaires, d’active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l’ordre, de police judiciaire et d’accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la gendarmerie".
L’obligation vaccinale, annoncée le 12 juillet par le président Emmanuel Macron pour freiner la reprise de l’épidémie de Covid-19, va être élargie. Jusqu’à présent, seuls les personnels soignants et non soignants des hôpitaux et maisons de retraite, les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ainsi que les pompiers ou les ambulanciers sont concernés. Mais les choses vont changer. Le vaccin contre le coronavirus sera désormais obligatoire pour les gendarmes affectés sur le terrain ou au contact du public d’ici au 15 septembre. La nouvelle a été confirmée dans une note de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), datée de mardi 17 août.
Selon la note de la DGGN relayée par Franceinfo, les personnels concernés sont "les personnels militaires, d’active et de réserve, en missions de sécurité publique, de sécurité routière, de maintien de l’ordre, de police judiciaire et d’accueil ou effectuant des services au contact du public ou de personnes extérieures à la gendarmerie". Cette décision fait suite à une instruction du Service de Santé des Armées à la date du 29 juillet. Le texte stipule que la vaccination contre la Covid-19 est obligatoire pour tout militaire qui sert sur le territoire métropolitain au titre d’un engagement opérationnel décidé par l’état-major des armées ou la direction de la gendarmerie nationale.
En ce qui concerne les policiers qui n’ont pas le statut militaire, l’incitation à la vaccination des agents placés sous leur autorité doit être poursuivie par les chefs de service. Cette consigne a été envoyée aux préfets par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Jean-Benoît Albertini. "Il conviendra de s’assurer que l’ensemble des facilités, y compris les horaires, sont accordés aux agents pour (...) bénéficier" de la vaccination, de son côté souligné le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux.
Lire toute l’actualité en France