En Algérie, les garde-côtes ont repêché 10 corps et intercepté en somme 485 migrants à bord de plusieurs embarcations clandestines au large de l’Algérie, entre le 15 et le 19 septembre.
D’après un communiqué du ministère de la Défense, les garde-côtes ont intercepté ces migrants au large des côtes orientales et occidentales de l’Algérie lors de 42 opérations distinctes. Les dangers de la traversée de la Méditerranée n’arrêtent pas les ‘harragas’ algériens à prendre la mer. Le terme ‘harraga’ se réfère à la pratique des clandestins qui brûlent leurs papiers une fois à destination, pour éviter le rapatriement.
D’après la presse française, les derniers chiffres de l’agence européenne de contrôle des frontières Frontex indiquent que 5 225 Algériens ont pris la route de la Méditerranée occidentale et 865 celle de la Méditerranée centrale pendant les huit premiers mois de cette année.
> A lire aussi : Traversée de la Manche : 83 migrants, dont quatre enfants, secourus
En marge d’une visite de la ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, l’Algérie a réaffirmé que le pays "assume ses responsabilités et prend les décisions qui s’imposent à ce sujet". Nombreuses sont les causes de ces départs, notamment la soif de liberté, le chômage, et des difficultés à trouver un logement. La hausse de ces départs est aussi expliquée par la pandémie de la Covid-19.
En 2009, l’Algérie avait voté une loi ayant pour objectif de "combattre l’émigration clandestine", prévoyant des peines allant jusqu’à 6 mois de prison pour les clandestins.
> Notre dossier sur l’Algérie