1er tour des Municipales dans 10 jours. Avec la campagne officiellement lancée, les colleurs d’affiches sont à l’ouvrage. Appliquer la colle, placer l’affiche et badigeonner de nouveau : tels sont les gestes que répèteront les candidats et leurs militants jusqu’au 15 mars.
À la permanence de Johan Guillou à la Chaloupe Saint-Leu, l’heure est au brieffing avant de partir sur le terrain. Place ensuite au boîtage, l’opération de glisser dans les boîtes aux lettres l’invitation à l’inauguration de la permanence et le programme du candidat.
"C’est important, car il n’est pas forcément connu des 34 000 candidats saint-leusiens. Il n’aura certainement pas le temps de tous les rencontrer, mais c’est pour ça qu’il faut rencontrer un maximum. C’est pour ça que l’on fait un maximum de terrain. C’est important d’avoir cette proximité, pas seulement quand on est maire. C’est souvent à la fin, avec la campagne que l’on retrouve cette proximité", estime le candidat aux Municipales de Saint-Leu (SE).
Ce jeudi matin, l’accueil de la population à la Chaloupe est chaleureux ; comme Sabine, on prend le temps d’écouter. "I fé vraiment plaisir que la personne puisse se déplacer et être au contact de la Chaloupe."
Autre lieu et autre équipe, mais toujours sur Saint-Leu, celle de Sylvie Comorossamy, candidate aux municipales de Saint-Leu (SE). Elle aussi est occupée à distribuer des tracts en tentant de convaincre les Saint-Leusiens ; ces derniers n’en pensent que du bien.
"Sylvie lé nouvelle. Les autres qui sont là depuis avant, c’est rarement qu’on les voit."
À Saint-Leu, ils sont une dizaine de candidats à s’affronter sur le terrain. Lorsque différentes équipes se croisent, il n’y a aucune animosité.
"C’est en toute convivialité, dans nos équipes on prône la la bienveillance. Après il y a un peu d’ego donc c’est un peu chaud parfois."
Boîtage, porte-à-porte, tout cela ne peut pas se faire sans l’aide de militants et colistiers. Joseph Plessier, jeune retraité profite de son temps libre pour y participer.
"Je vois ce qui se passe en ce moment dans la commune. Si tout allait bien, il n’y airait pas un combat."