Lors de la présentation de la phase 2 du plan de déconfinement à La Réunion, le préfet a évoqué l’évolution envisagée de la quarantaine imposée aux voyageurs qui arrivent sur l’île.
Jacques Billant a présenté la stratégie de la phase 2 du déconfinement pour La Réunion ce vendredi. Le préfet de La Réunion a notamment fait la liste des libertés retrouvées pour les Réunionnais.
Mais le représentant de l’Etat a cependant précisé que les déplacements hors de La Réunion sont toujours limités. Les voyageurs vers l’île ou pour quitter le département restent liés au "motif impérieux".
Ce que vous aurez le droit ou non de faire le 2 juin
Afin de préserver la stabilité de la situation sanitaire, les décisions régissant cette nouvelle phase se feront tout en maintenant les restrictions relatives aux déplacements et ce jusqu’au 22 juin :
- Les déplacements à destination de La Réunion devront continuer à être motivés par un motif impérieux.
- Le principe de quatorzaine à l’arrivée est maintenu et pourra être réajusté au terme d’expérimentations
Le Premier ministre avait évoqué jeudi une réduction du temps de quarantaine (de 14 à 7 jours). Le Préfet réagit : "Les règles pour cet été restent à définir. La mesure de quarantaine reste une mesure pendant laquelle on ne sort pas de son domicile et on applique les gestes barrières, c’est valable qu’elle dure 14 ou 7 jours. Il reste à définir ce qui sera possible de faire entre le 7e ou 14e jour si le test est négatif."
Le corridor sanitaire est expérimenté par Air France et Air Austral. Le préfet appuie cette tentative : "Le corridor sanitaire a été mené, le résultat s’avère positif et nous invite à approfondir cette expérimentation. Nous allons persister pour asseoir des protocoles qui nous serviront à nous engager dans une expérimentations entre le 2 et le 22 juin."
Jacques Billant explique : "Un premier vol expérimental a testé la capacité des passagers à réaliser un test PCR présenté à l’embarquement et qui a testé la manière d’organiser un corridor sanitaire pour isoler les flux de passagers."
Il ajoute : "Sachez que d’autres propositions, tests sont sur la table et permettront de trouver le bon curseur entre la nécessaire reprise des liens aériens et la sécurité sanitaire."