Assemblée nationale : Marine Le Pen réclame sa dissolution

Une rupture prévisible

Mardi 19 mai, un neuvième groupe a été créé à l’Assemblée nationale. Sept députés La République en marche (LREM) ont rejoint ce groupe faisant ainsi perdre un siège la majorité absolue au parti présidentiel.

Selon la présidente du Rassemblement nationale (RN), Marine Le Pen, cette rupture de l’alliance était prévisible. "Il est logique que cet attelage du pire de la droite et de la gauche se subdivise à nouveau sur la base de cet ancien clivage, au terme de crises successives.", a-t-elle ajouté.

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Dissolution de l’Assemblée

Marine Le Pen a profité de cette rupture afin de demander, dans les colonnes du Figaro, la dissolution de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, elle a réclamé une élection à la proportionnelle et non plus au scrutin majoritaire pour les futurs députés.

"Le chef de l’État nous a expliqué qu’il s’était trompé (…) Dans une démocratie parfaite, cela doit pousser à revenir devant les électeurs, de surcroît quand on perd sa majorité et quand nous sommes dans une succession de crises", lance la présidente du RN.

Mais cette perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale n’impose pas au président de la République de changer de Premier ministre ou de procéder à une dissolution, relate Le Figaro.

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