Le 3 juin dernier, le gouvernement a levé sa restriction des vols vers la Corse, mais pas vers La Réunion.
Jusqu’au 22 juin inclus, les vols vers La Réunion restent limités aux motifs impérieux. Cependant, les voyageurs restent soumis au respect d’une septaine avant de pouvoir circuler librement sur le territoire.
Des contraintes qui inquiètent les professionnels du tourisme.
Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, Ibrahim Patel, président de la CCI Réunion note que l’interdiction du transport aérien, sauf motifs impérieux a "un impact dramatique pour l’économie de notre île et plus particulièrement le tourisme".
En effet, depuis le début de l’épidémie, les professionnels du tourisme font face à des arrêts de réservations et à des annulations massives qui ont des conséquences financières sur leurs activités.
Depuis le début de l’épidémie, un protocole sanitaire strict est mis en place à l’aéroport Roland-Garros en raison de la crise sanitaire. Ce mardi, La Réunion a allégé ce dispositif pour mettre en place une septaine expérimentale.
Une mise en quarantaine qui gèle les réservations touristiques et surtout inquiète les professionnels. "Quel touriste va aller en vacances pour passer 7 jours en confinement", expliquait le président de l’Union des Métiers et de l’Industrie de l’hôtellerie au micro d’Antenne Réunion.
La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a annoncé la fin des "motifs impérieux" pour se rendre à La Réunion au-delà du 22 juin.
"Le nombre de passagers par vol ne sera plus plafonné. Les Français pourront se rendre dans les territoires ultra-marins cet été."
Peut-être une petite lueur d’espoir d’ouverture du ciel pour les professionnels du tourisme réunionnais.