L’actuelle maire LREM du XXe arrondissement de Paris, Frédérique Calandra a plusieurs fois visé la candidate LR, Rachida Dati.
Quelques semaines avant la date du 28 juin, la campagne du second tour des élections municipales bat son plein, informe l’Agence Sputnik. Sur le plateau de Clique de Canal+, la candidate Les Républicains, Rachida Dati a évoqué, avec émotions, les difficultés éprouvées au cours de sa vie et de sa carrière en raison de ses origines.
Une intervention qui n’a pas plu à l’actuelle maire LREM du XXe arrondissement de Paris, Frédérique Calandra. "C’est insupportable. Elle a été ministre de la Justice et son parcours est marqué par la réussite sociale et désormais elle met sa vie passée, affreuse, en avant. Elle se moque de qui ? Elle doit choisir", s’est indignée F. Calandra, citée par Le Parisien.
Pareillement, dans un article du journal Le Monde, les "macronistes" ont affirmé que Rachida Dati représente "la droite dure", jugeant leurs différences "extrêmes". La candidate LR a interpellé Agnès Buzyn, son directeur de campagne Paul Midy ainsi que le délégué général d’En Marche, Stanislas Guérini sur cet article. En réplique, elle a réagi sur Twitter : "Qu’est-ce que qui vous gêne chez moi ? Mon nom ? Mon prénom ? Mon origine sociale ?"
Comme réponse, Frédérique Calandra a indiqué : "pas vous, pas ça ! Vous ne pouvez jouer sans cesse sur les 2 tableaux, la républicaine et la victime identitaire". Sans vouloir s’arrêter, elle a ajouté qu’elle incarne "la droite réactionnaire, homophobe et inégalitaire".
Selon l’agence, la réaction de Rachida Dati ne s’est pas fait attendre. "Vos propos sont diffamatoires et tombent sous le coup de la loi. Je saisis immédiatement mon avocat", a-t-elle réagi. Au journal Le Parisien, elle a également affirmé pourquoi Frédérique Calandra l’attaque ainsi. Selon ses dires, "elle est arrivée 4e chez elle et ne sera même pas conseillère de Paris. […] Elle considère que perdu pour perdu, elle peut tout dire".
>>> A lire aussi : Municipales à Paris : "Je voterai largement Dati plutôt que Hidalgo", lance Marine Le Pen