Aux côtés de 12 ministres, Edouard Philippe dévoile ce lundi 25 novembre, des mesures en marge de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le samedi 23 novembre dernier, des dizaines de milliers de manifestants étaient descendus dans les rues dans toute la Métropole pour dire ‘stop’ aux violences sexuelles et sexistes. Une manifestation pour peser sur le gouvernement à 2 jours de la fin du fameux ‘Grenelle’.
Dans la matinée de ce lundi 25 novembre, le Premier ministre Edouard Philippe a pris la parole. Il va présenter une ‘cinquantaine de mesures’ à l’issue de cette concertation qui a commencé début septembre.
Comme le rapportent notamment 20 Minutes et d’autres médias franciliens, M. Philippe a indiqué que près de "600 appels par jour" étaient reçus au 3919, le numéro pour les femmes battues, depuis le début du Grenelle sur les violences conjugales. Avant le mois de septembre, ce chiffre n’était ‘que de’ 150.
"La première victoire de ce Grenelle, c’est d’avoir brisé la chaîne du silence. Ce n’est pas suffisant, mais c’est nécessaire", se félicite le Premier ministre. Dans la foulée, il confirme la mise en place du bracelet anti-rapprochement. "Le Parlement a adopté à la quasi-unanimité la mise en place du bracelet anti-rapprochement. Je m’en félicite", dit-il.
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Edouard Philippe annonce la création d’un millier de solutions hébergements d’urgence dès le début de 2020. Il assure également que les victimes de violences pourront joindre le 3919, 24h/24 et 7j/7.
Il révèle par la suite, la "suppression d’absurdités juridiques", comme celle obligeant les enfants à subvenir aux besoins de leurs parents, y compris quand le père a ’tué’ la mère. Par ailleurs, un texte de loi pour la suspension de l’autorité parentale des pères violents sera proposé au Parlement en janvier 2020.
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