Plus de trois mois après un violent cambriolage commis à Saint-Benoît, deux "saucissonneurs" ont été placés en garde à vue mardi et déférés devant le parquet ce jeudi. Ils ont été mis en examen et écroués. Le 18 janvier 2019, deux commerçantes ont été ligotées et frappées. Les cambrioleurs avaient pris la fuite avec un butin de 70 000 euros et des bijoux.
Mardi 30 avril à l’aube, les gendarmes ont interpellé deux hommes suspectés d’avoir braqué deux commerçantes à Saint-Benoît, durant la nuit du 17 au 18 janvier 2019. Une information révélée par nos confrères du Journal de l’Ile (JIR).
Ce violent cambriolage s’est produit à Saint-Benoît, précisément dans le quartier Bourbier. Les propriétaires d’une boutique ont été braquées, ligotées et frappées. Les voleurs avaient réussi à prendre la fuite avec un butin de 70 000 euros ainsi que des bijoux.
Les faits se sont déroulés le 18 janvier 2019 aux alentours de 2 heures du matin : trois personnes se sont introduites par effraction dans la boutique Papi à Saint-Benoît, dans le quartier du Bourbier.
Après avoir enjambé un mur à l’arrière de la boutique. A l’intérieur, les cambrioleurs ont rempli plusieurs sacs avec leur butin. Et ils n’ont pas hésité à braquer les deux commerçantes avant de les ligoter.
Les trois hommes étaient vêtus de noir, visages masqués... Violents, ils ont rapidement pris la fuite avec leur butin.
Selon nos confrères du Journal de l’Ile (JIR) : c’est "une empreinte génétique relevée par les experts de la gendarmerie qui a trahi l’un des braqueurs". Une fois traités, les relevés ADN ont été injectés dans le FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques) et un individu a été identifié.
Les deux hommes placés en détention provisoire
Deux hommes ont donc pu être interpellés mardi 30 avril à l’aube et placés en garde à vue.
Ce jeudi, ces deux présumés braqueurs ont été déférés devant le parquet du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Après avoir répondu aux questions du juge d’insruction, il ont été mis en examen pour vols avec violences et séquestration.
Placés en détention provisoire, ils dormiront derrière les barreaux ce jeudi soir mais ils seront de nouveau confrontés au Juge des Libertés et de la Détention (JLD), lundi 6 mai, car ils espèrent être libérés en attendant leur procès.
Selon nos informations, le troisième braqueur impliqué dans ce violent cambriolage se serait rendu de lui-même aux forces de l’ordre, ce matin.