La jeune suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, l’égérie suédoise de la lutte contre le changement climatique, est invitée à l’Assemblée mardi 23 juillet. Une invitation qui a suscité la polémique chez les parlementaires.
Greta Thunberg est invitée à l’Assemblée, mardi. Une venue qui divise les parlementaires. Les députés LR et RN, en particulier, s’y opposent, indique Europe 1. Quant aux parlementaires qui approuvent cette invitation, ils disent que : "Greta Thunberg n’est pas un phénomène médiatique, elle représente le cri d’une génération", rapporte Francetvinfo.fr.
Samedi dernier, le candidat à la présidence de LR Guillaume Larrivé, a encouragé au "boycot" de Greta Thunberg à l’Assemblée. Dimanche Julien Aubert, candidat à la tête de LR, a tweeté : "Ne comptez pas sur moi pour applaudir une prophétesse en culottes courtes, ’Prix Nobel de la peur’".
Sur BFMTV, lundi, le député RN, Sébastien Chenu, a indiqué : "On ne me forcera pas à aller m’agenouiller, à aller applaudir la Justin Bieber de l’écologie, une espèce de créature médiatique qui va énoncer des banalités".
Sur Cnews, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, favorable à la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée, a tenu à souligner que la jeune fille "a eu un rôle extraordinaire dans la prise de conscience globale en Europe, même dans le monde".
"C’est la colère qui devrait nous emporter tous aujourd’hui. Ce n’est pas la boycotter qu’il faut, c’est au contraire l’acclamer et dire que nous n’en faisons pas suffisamment", a-t-i aussi ajouté.
Face aux députés qui s’opposent à la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée, Delphine Batho, la présidente de Génération écologie a fait remarquer que : "les masques tombent sur un arrière-fond de climatoscepticisme", rapporte Francetvinfo.fr.
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