À la suite de la collision entre un TER et un véhicule lundi 15 juillet, une femme et trois enfants ont perdu la vie. Le procureur de la République de Reims a annoncé que la barrière était "enfoncée et la voiture engagée sur les voies".
Dans la matinée du lundi 15 juillet, un TER et un véhicule se sont entrés en collision à Marne. Une femme et trois enfants sont morts sur le coup. Lundi soir, le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, a apporté plus d’informations, comme le rapporte le journal 20 Minutes. "’La barrière’ du passage à niveau d’Avenay-Val-d’Or où a eu lieu l’accident était ’enfoncée’" et "le véhicule était engagé sur les voies", a-t-il annoncé.
Devant la presse, le procureur a aussi indiqué que "le conducteur du train, qui sortait d’une courbe, poursuivait sa route en ligne droite à 118 km/h sur une portion où la vitesse est limitée à 120km/h". Il n’a vu le véhicule qui se trouvait sur la voie que très "tardivement". Malgré un freinage d’urgence, il n’a pu s’arrêter que "400 m au-delà du point d’impact", a poursuivi le procureur. Ce dernier a aussi souligné que l’alcoolémie du conducteur était "négative".
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D’après les explications de Matthieu Bourrette, les quatre occupants du véhicule sont tous décédés sur le coup. Il s’agit de la conductrice, née en 1982, une enfant de "presque 11 ans" qui était "selon toute vraisemblance" sa fille - une fillette de 3 ans et un bébé d’un an qui sont "a priori sans lien de parenté". Selon le journal Le Figaro, les corps de la mère et de sa fille n’ont pu être "désincarcérés" qu’en fin d’après-midi. Quant aux deux autres victimes, elles ont été "éjectées". "Nous ne pourrons avoir la certitude des identités que par le biais de reconnaissance ADN", a affirmé le procureur.
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Le procureur a aussi clarifié que jusqu’ici, aucun élément ne permet de savoir pour quel motif le véhicule s’était engagé sur les voies.
Pourtant, les signaux – sonore et lumineux – et le système de barriérage semblaient inviter à ne pas franchir le passage. Il a toutefois précisé que "la première barrière était enfoncée ce qui laisse supposer (…) que le véhicule aurait pu forcer le passage". Il a aussi évoqué, toujours au conditionnel, un témoignage d’abaissement "intempestif" de la barrière la veille du drame.
Les investigatsions sont en cours afin de vérifier si le système de barriérage fonctionnait normalement et les règles de conduite "correctement respectées". Une enquête a été ouverte par le parquet pour homicides involontaires contre X.
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