Sept syndicats appellent à faire de la journée de demain un "temps fort de mobilisations" pour lutter contre le projet de loi Blanquer. Demain, des perturbations sont à prévoir dans les établissements scolaires.
Baisse des effectifs, suppression de 2 600 poste, réformes dans l’éducation... Demain les enseignants se mobilisent contre le projet de loi Blanquer.
Pour évoquer cette actualité, Jean-Rémi Girard - président du SNALC - était l’invité du journal d’Antenne Réunion.
"Ce mouvement se construit de façon hétéroclites avec un but commun affirmé depuis samedi dernier, notamment le retrait de cette loi dite école de la confiance et qui contient un certain nombre de mesures parfaitement inacceptable sur la liberté d’expression des enseignants et sur une sorte de fusion entre l’école primaire et les collèges dans des conditions qui semblent assez cataclysmiques."
Le principe même est de bloquer les choses pour faire comprendre que quand les enseignants sont mécontants ils pensent aussi à leurs élèves, même si cela implique de problèmes ponctuels.
Demain, nombreuses sont écoles qui seront fortement perturbées par la grève. "On remarque que la mobilisation chez nos collègues du primaire est assez important. Ils sont très inquiets pour leur direction."
Chacun espère qu’avec ces mobilisations, le ministère finisse par comprendre que la confiance ça s’obtient.
C’est ce que prévoit la SNALC. "Nous avons déjà déposés un préavis de grève qui couvre la période des examens. On voit si cela va faire bouger les choses."
Pour l’heure, les syndicats expliquent que le dialogue est au point mort avec le ministère.