Connue pour son engagement écologique, la maire de Paris a suscité la polémique en assistant à la 19e étape du Tour de France en Jet Falcon. Anne Hidalgo répond à ses détracteurs.
Pour assister à la 19e étape du Tour de France le 26 juillet dernier, Anne Hidalgo est montée à bord d’un Falcon. Un geste qui va à l’encontre de sa politique écologique. Cet aller-retour entre Paris et Chambéry a alors suscité une polémique révélée par le Canard Enchaîné. Le trajet d’une journée était de 600 kilomètres entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes.
De nombreux internautes et opposants politiques ont critiqué ce geste d’Anne Hidalgo. Mais il a une explication. La maire de Paris était invitée par la société organisatrice du Tour de France, Amaury Sport (ASO) à assister à la 19e étape, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes. Mais à cause de la grêle, l’étape a été annulée, ce qui a provoqué son retour express à Paris. Toutefois, plusieurs personnes se trouvaient dans l’avion affecté spécialement pour contrôler le dopage sur le Tour de France. Dans la foulée, l’appareil n’était pas uniquement destiné pour la maire, note LCI.
"Pour éviter que l’avion ne vole à vide, l’organisation en profite pour inviter les personnalités à son bord. Dans tous les cas, cet avion fait un aller-retour quotidiennement", avait expliqué le cabinet d’Anne Hidalgo. De son côté, l’ASO ne s’est pas encore prononcée sur ces informations.
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Anne #Hidalgo dit non à Total pour les JO 2024... Mais c’est par contre un grand OUI pour le Falcon pour les petits déplacements du quotidien !
Une énième tartufferie. https://t.co/IUsuLJKIy8— Jo (@ABrandNewJo) 31 juillet 2019