Les syndicats de la FSU éducation nationale (SNUIPP-FSU, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, le SNICS-FSU et le SNASUB-FSU) ont été reçus jeudi par le directeur de cabinet du préfet et celui du vice-recteur.
La rencontre a permis de s’entendre sur certains points des revendications, particulièrement sur le thème de la "sécurité".
Pour l’insécurité́ ambiante la préfecture a annoncé une baisse de 9 pour cent de la délinquance entre 2016 et 2017. Mais cette baisse ne doit pour autant pas réjouir. En effet, "les forces de l’ordre sont déployées sur les sites à chaque fois qu’il est nécessaire mais la préfecture avoue à demi-mot l’incapacité́ de celles-ci à être partout au même moment". La préfecture propose de faire de la "co-construction" en matière de sécurité́ entre les parents, l’Etat et les collectivités.
Sur l’attractivité́, la préfecture n’a fait "aucune annonce concernant l’indexation de traitement à 1,53, sur l’ISG, sur l’FCR, et sur la valorisation des services à Mayotte", signale la FSU. Sur la contractualisation du système éducatif et la casse de la fonction publique, "Monsieur Cauret annonce la rénovation du bâtiment D du lycée de Kahani, le projet du lycée de Kwalé, Longoni et Mtsangamouji". Par ailleurs, "entre 2015 et 2016 les dotations en matière de constructions scolaires ont été très importantes".
Le directeur de cabinet du Préfet a en outre confié à la délégation syndicale que tout à Mayotte est "urgence" et que le gouvernement en est conscient et qu’au même titre que la Guyane, Mayotte constitue une priorité et va "bénéficier de quelque chose". Il a conclu par : "vos revendications sont saines et justes. A ce titre, des annonces et décisions politiques seraient à attendre à la suite des assises des outre-mer".