Le député de La Réunion Jean-Hugues Ratenon a décidé de saisir la Justice suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’un commentaire raciste pendant les heurts à l’Hermitage ce dimanche.
Une manifestation contre la présence des restaurants de plage à l’Hermitage a été émaillée de violences. Les établissements ont été pris pour cible par des dizaines de manifestants. Une clôture a été vandalisée, des équipements et des abris ont été détruits.
Le député Jean-Hugues Ratenon était présent dimanche matin lors de la manifestation qui s’est tenue à l’Hermitage. Il a déclaré : "Je ne tolère pas les violences même si je comprends certaines réactions. Il faut se battre pour faire respecter une décision de Justice."
Les événements de ce dimanche à l’Hermitage ont provoqué des milliers de réactions des internautes. Un commentaire a particulièrement remarqué de par son contenu et a été beaucoup partagé.
Le député Jean-Hugues Ratenon s’insurge contre cette publication et assure qu’il va porter plainte.
Une enquête est en cours et des plaintes seront déposées suite aux heurts qui ont éclaté hier à l’Hermitage. Les salariés des restaurants de plage se disent marqués par les gestes et les propos tenus par les manifestants.
Interrogés ce lundi matin sur la plage, les riverains espèrent qu’une solution soit trouvée au plus vite.
Les employés de ces établissements déplorent les attaques subies.
"J’ai des salariés qui sont partis en pleurant, j’ai des gens qui sont partis voir les médecins ce matin parce qu’ils étaient pas bien, parce que psychologiquement, ils ont peur de venir travailler. On va faire ce qu’on peut pour reprendre une activité à peu près normale le plus vite possible. On ne cèdera pas à ce type de chantage", explique Olivier Gacon, manager du restaurant La Bobine.
"Hier on était stressé, on était obligé de fermer, on était vraiment sous le choc", déclare une employée.
"On avait des clients, des marmailles, qui ont dû quitter assez rapidement, j’étais un peu scandalisé", lance un exploitant.
"Je comprends le projet, je suis d’accord qu’il faille protéger la plage. Mais je ne suis pas d’accord avec les destructions", affirme une cliente.