En raison du mouvement social en Guyane et les perturbations que cela engendre, Air France a décidé de suspendre ses vols depuis le dimanche 26 mars 2017. Air Caraïbes a également décidé d’annuler ses vols aujourd’hui.
Un porte-parole de la compagnie aérienne Air France a déclaré la suspension des vols long-courriers de Paris-Orly à Cayenne pour les journées du dimanche 26 mars et de ce lundi 27 mars. Le vol AF852 Paris-Cayenne, qui devait partir dimanche de l’aéroport d’Orly à 10 h 20 (8 h 20 GMT), et le même vol lundi à 10 h 15 (8 h 15 GMT) ont d’ailleurs été annulés. La principale raison de cette annulation des vols serait le mouvement social qui a actuellement lieu en Guyane.
"Nous ne pouvons pas assurer ces vols pour des raisons opérationnelles", a de son côté expliqué le porte-parole d’Air France. Il a notamment évoqué des problèmes liés à l’approvisionnement en carburant des appareils ainsi que les difficultés de circulation au sol.
A LIRE AUSSI : Guyane : le département paralysé par un mouvement social
Le principal syndicat en Guyane, alias l’UTG, a lancé un appel à la grève générale pour ce lundi 27 mars 2017 en vue de réclamer un plan d’investissement massif et une amélioration de la prise en charge sanitaire, éducative et sécuritaire au sein du territoire guyanais. Cet appel à la grève s’est fait malgré l’envoi, le samedi 25 mars d’une délégation interministérielle sur place.
Depuis le jeudi 23 mars 2017, les écoles et autres commerces en Guyane ont fermé leur porte. Les déplacements motorisés sont rendus difficiles par la mise en place de barrages filtrants par les grévistes. Seuls les véhicules d’urgence sont autorisés à circuler librement. La ministre des outre-mer Ericka Bareigts assure ne pas avoir peur de se rendre en Guyane alors même qu’elle n’a pas accompagné la délégation interministérielle. D’après ses dires, elle sera encline au dialogue quand les conditions favorables seront "réunies".
Source : BFMTV, 20 Minutes
Ca chauffe en Guyane : troubles sociaux et barrages sur les routes. Le vol Air France a du faire demi-tour après quatre heures de vol.
— Bruno Trévidic (@BrunoTrevidic) 23 mars 2017