Le ministre de la Défense a justifié ce vendredi 24 mars son ralliement au leader du mouvement En Marche ! D’après lui, il reste fidèle au fondement socialiste même s’il suit un Emmanuel Macron aux "actions réalistes et financées".
Le socialisme avant tout ! C’est la devise de Jean-Yves Le Drian dans le cadre des élections présidentielles françaises. En effet, le ministre de la Défense a fait l’objet de plusieurs spéculations sur son véritable penchant politique après avoir rallié Emmanuel Macron dans cette course à l’Élysée. "Je soutiens Emmanuel Macron, mais je reste socialiste, je ne suis pas membre d’En Marche !", a donc tenu à préciser Jean-Yves Le Drian dans un entretien au quotidien Ouest France.
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Pourquoi ne soutient-il donc pas le candidat socialiste pour les élections présidentielles ? À cette question, Jean-Yves Le Drian donne plusieurs raisons. Le ministre de la Défense pointe du doigt le programme de Benoît Hamon qu’il décrit comme "utopique". "Je constate que la mise en œuvre d’un tel projet ne correspond pas à la réalité des faits et à la capacité à faire", estime Jean-Yves Le Drian. Ce dernier affirme notamment refuser "que le choix de l’élection présidentielle se réduise à un choix entre l’extrême droite et une droite dure", à l’exemple d’une grande majorité de Français." Je ne me résous pas non plus à ce que la candidate du Front national soit en tête au premier tour. Emmanuel Macron est pour moi le seul qui porte les valeurs qui sont les miennes dans ce cadre-là", a précisé Jean-Yves Le Drian.
En ce qui concerne le leader du mouvement En Marche, Jean-Yves Le Drian salue ses initiatives pour la France. Il déclare notamment admirer Emmanuel Macron pour "le volontarisme - refuse l’inaction, la rente, le déclinisme - et le pragmatisme en proposant des actions réalistes et financées". Dans la foulée, le ministre de la Défense salue la volonté de rassemblement du candidat à l’élection présidentielle. "Le compromis n’affaiblit jamais. Il est le passage indispensable pour des avancées. Il y a une forme de similitude avec la volonté de rassemblement, de dépassement, qu’évoque Emmanuel Macron", argumente-t-il sur France Info.
Source : Le Figaro, France Info, Ouest France